Le faiseur de rêves – livre 1 – Laini Taylor

Ce roman est paru en avril 2018 et je suis tombée dessus à l’occasion de la récente parution de la deuxième partie de ce dyptique. La quatrième de couverture du livre commence par cette phrase : « C‘est le rêve qui choisit le rêveur, et non l’inverse… » Elle m’a suffi pour embarquer dans un voyage au pays des rêves qui ne s’annonce pas de tout repos… 

J’ai bien fait de ne pas m’étendre sur le résumé du livre car je trouve finalement qu’il révèle trop d’éléments du récit. Je vous dirai donc juste que cette très belle couverture cache un roman au long court, foisonnant d’idées et qui marie fantômes, dieux et déesses, songes, pouvoirs exceptionnels, destins hors normes, sombres secrets, langues inconnues, alchimie,…

Le récit est divisé en quatre parties, précédées d’un prologue. Dans la première, nous faisons la connaissance de Lazlo, jeune orphelin, élevé dans un monastère. Puis, par un concours de circonstances, ce jeune garçon se retrouve bibliothécaire dans la cité de Zosma. Il s’y passionne pour une mystérieuse cité, cachée au milieu du désert, dont aucun explorateur n’est jamais revenu. Déjà enfant, Lazlo jouait à être un Tizerkane, un vaillant guerrier de cette légendaire cité pleine de richesses et d’animaux incroyables. Pourtant, depuis plus de 200 ans, plus aucun signe de vie n’est venu de cette cité et plus récemment, son nom même a été oublié de tous. Quel est donc le secret derrière cette disparition ?

Dans la deuxième partie du récit, nous rencontrons plusieurs enfants et adolescents dotés de pouvoirs étonnants et j’ai eu du mal à me faire à la tournure que prenait l’histoire à ce stade du récit. Heureusement, nous suivont toujours Lazlo, dont la vie a pris un nouveau tournant. Dans la troisième partie, j’ai définitevment réaccroché à ma lecture lorsque les différents fils ont commencés à se rejoindre. Je n’en dirai pas plus si ce n’est que dans la quatrième le « problème » que connait la mystérieuse cité évolue de façon inattendue.

Il y a aussi une romance dans ce récit mais elle arrive assez tardivement et n’est donc pas prépondérante. Malgré tout, cette rencontre amoureuse est très bien écrite et nous met des étoiles dans les yeux surtout que la magie des rêves est qu’ils n’ont pas de limite. Tout y est donc possible !

En conclusion, ce récit offre un bel univers original et très immersif, peuplé de personnages attachants ( Lazlo, Thyon, Eril-Fane, le tueur de dieux,…) et entiers. Personne n’est ni blanc ni noir (ni bleu). L’intrigue est dense (surtout pour un roman jeunesse), captivante et riche en retournements de situations. La construction de la narration est réussie et nous maintient accroché au livre. D’ailleurs, le prologue prend tout son sens à la lecture des dernières pages de ce récit et bien sûr, cette fin nous donne envie de découvrir la suite.

Je vous donne donc rendez-vous très prochainement avec la deuxième partie de ces aventures, « Le faiseur de rêve, livre 2 – La muse des cauchemars ». D’ici là, je vous propose de découvrir un deuxième avis sur ce livre 1 sur le blog « The Teapot Library« .

208 pages, Ed. Lumen, Trad. S. Dali, Avril 2018.