La reine des morts – Tess Gerritsen

Tess_Gerritsen-La_Reine_des_MortsDans ce 3ème opus des romans de Tess Gerritsen qui ont inspiré la série « Rizzoli et Isles », le personnage de Isles prend de l’importance et notre duo commence à ressembler à celui de la série. Après l’apprenti qui m’avait laissé une impression en demi teinte, cette histoire-ci m’a réconciliée avec l’auteur.

Appelées au milieu de la nuit sur un homicide, Rizzoli et Isles bravent la neige pour se rendre dans la chapelle d’une abbaye. Deux nonnes y ont été sauvagement agressées. L’une, sœur Camille est décédée et l’autre a été transportée à l’hôpital dans le coma. Est-ce l’œuvre d’un désaxé anti-clérical ou les victimes étaient-elles visées personnellement ? Les sœurs qui vivent recluses se croyaient en sécurité dans leurs murs. Elles ne sont pas très enclines à voir la police débarquer. C’est dans cette ambiance glaciale et austère que débute l’enquête et des révélations inattendues et de lourds secrets vont bientôt refaire surface.
C’est un polar plus « classique » que le chirurgien. Ici le tueur ne prend pas la parole, il n’y a donc pas le côté malsain d’être dans la tête du tueur. Mais ce roman est porté par une intrigue bien construite et captivante. Le découpage des chapitres fait qu’il est difficile de ne pas commencer le suivant. Le dosage entre l’enquête et la vie des héroïnes est également réussi. Rizzoli, est toujours fidèle à elle même, une femme forte et indépendante et nous faisons plus ample connaissance avec Maura Isles qui a elle aussi a un caractère bien trempé. On découvre les raisons qui l’on poussée à venir à Boston et à être médecin légiste. Je vais considérer le 2ème opus comme une « transition » entre le chirurgien et ce livre-ci et poursuivre ma lecture de cette série. Je suis curieuse de voir l’évolution de notre tandem, auquel je me suis attachée.

22 pages, Ed. Pocket, Trad. D. Haas et D. Bouchain, 2009.