Le chirurgien – Tess Gerritsen

UTess_Gerritsen-Le_Chirurgienn bon polar, glaçant comme il faut. Ne vous laissez pas abuser pas la couverture qui vous indique «  une enquête de Rizzoli et Isles », en dehors de Jane Rizzoli et de son tempérament, on retrouve peu la série (pour les quelques épisodes que j’ai vus). Isles est un personnage secondaire de l’histoire, ici l’acolyte de Rizzoli est Thomas, son équipier. Je suis curieuse de voir si plus tard, dans d’autres tomes, le personnage d’Isles prendra plus de place.

4ème de couverture : A Boston, de nos jours. Des jeunes femmes sont retrouvées à leur domicile, après avoir été torturées et tuées. Même modus operandi que ceux d’un serial killer qui avait sévi en Géorgie trois ans auparavant. Mais pour la brillante Jane Rizzoli et son équipier Thomas Moore, inspecteurs de la brigade criminelle, cette nouvelle enquête s’annonce plus déroutante que Jamais: le tueur en question a trouvé la mort, de la main même de sa dernière victime, des années auparavant. Ayant miraculeusement survécu, cette dernière, aujourd’hui médecin reconnue, a refait sa vie à Boston, justement. Coïncidence? Rizzoli et le très intègre « Saint Thomas » vont tout faire pour éviter que le « Chirurgien » n’opère de nouveau…

Attention une fois commencé on a du mal à le lâcher. Le rythme est soutenu et l’intrigue efficace, avec des rebondissements. On suit l’enquête aux côtés de Rizzoli et de son coéquipier mais le livre donne également la parole au tueur et ce dernier donne froid dans le dos. Il aime torturer ses victimes tant psychologiquement que physiquement (pour les âmes très sensibles, attention aux descriptions des sévices infligés par le tueur). Le point de vue de la victime de Géorgie est également développé et l’ensemble est une belle réussite. Le seul bémol pour moi serait le côté, par moments, un peu pesant de Rizzoli seule femme flic dans un univers macho et qui ne veut rien lâcher face aux hommes.

470 pages, Ed Pocket, Trad T. Pielat, 2006