Les vraies vampires ont des formes – Gerry Bartlett

Les_vraies_vampires_ont_des_formes-Gerry_BartlettAprès Dracula, je suis restée dans le thème vampire mais avec une lecture beaucoup plus détente. J’ai testé le 1er tome de la série de Gerry Bartlett, « les vraies vampires » après avoir été séduite par le ton du résumé et par l’idée d’une héroïne avec un physique à contre courant de l’image classique des vampires.

Voici donc le résumé : Quoi ? Vous pensiez vraiment que tous les vampires étaient pâles, minces et lugubres ? Comme j’aimerais. Il se trouve que moi, j’étais ballonnée quand un Écossais sexy a planté ses crocs dans mon cou, et me voilà donc «enrobée» pour toujours. Le côté positif, c’est que Glory Saint-Clair s’y connaît en corsets. Et c’est la raison pour laquelle je me dirige vers Austin et un nouveau projet professionnel : Le Grand Magasin Vamp Rétro. Après tout, j’aime les vêtements et je suis une antiquité. Et en ce qui concerne Angus Jeremiah Campbell III, alias Jeremy Blade ? Cela fait des siècles que nous nous séparons avant de nous remettre ensemble. Mais lorsqu’il découvre qu’un chasseur de vampires milliardaire friand de nouvelles technologies est dans la nature, Blade se met en mode super vampire. Et maintenant, il veut que j’emménage avec lui afin qu’il puisse me «protéger». Mais j’en ai plus qu’assez de cette histoire de femme pas si faible. Il est temps pour cette vamp d’explorer ses propres pouvoirs.

Gloriana Saint-Clair dite Glory a beau avoir plusieurs centaines d’années, c’est une féministe qui tient farouchement à son indépendance, au grand dam de Jeremiah Campbell, dit Blade. Ce dernier a vécu tellement d’années à des époques où les femmes étaient totalement dépendantes des hommes qu’il a du mal à mettre son côté machiste en veilleuse et à s’habituer à la nouvelle indépendance que les femmes ont acquise assez récemment vu son grand âge. Bref, après Dracula, une femme forte qui ne veut pas être protégée ou ménagée ça m’a fait du bien et tant pis pour Blade qui sort les croc et veut à tout prix protéger Glory lorsqu’un chasseur de vampire se met à sévir à Austin !

Blade et Glory sont bien entourés et ces personnages secondaires enrichissent le récit. Je commence avec le chien de Glory qui est on ne peut plus présent dans le récit. En effet, il est doté de la parole et il a été détaché à ses côtés par Jérémiah avec la mission de la protéger et de ne jamais l’avoir hors de vue. Ensuite, parmi la bande de vampires qui se serrent les coudes pour lutter contre le chasseur, je voulais mentionner Florence, qui a fréquenté de célèbres artistes et son frère, qui fut le célèbre Casanova de Venise car j’ai bien aimé l’idée de l’auteur de marier ses personnages de fiction avec d’anciens personnages historiques. Je mentionne aussi la sympathique voisine de Gloriana dont la présence est elle aussi rafraichissante mais là, je vous laisse la surprise de la découverte.

La partie du récit où Glory découvre ses pouvoirs de vampires (après 400 ans il était tant mais soit) est aussi attrayante et je suis curieuse de découvrir les autres facultés vampiresques qu’elle développera dans les prochains tomes. En effet, la fin du livre résout un des problèmes auxquels la bande à crocs d’Austin a été confrontée mais il leur reste quand même une sacré épine dans le pied… Il semble donc qu’une partie de l’intrigue courre sur plusieurs tomes. J’aurais souhaité que l’histoire soit plus achevée mais bon ce n’est pas bien grave, ce sont des histoires détentes qui se lisent rapidement.

En conclusion, c’est récit au ton léger et divertissant qui développe des belles idées. J’ai trouvé à Glory a un petit côté Stéphanie Plum avec ici plus de crocs, d’ébats et de piment. Si ça vous tente, sachez que cette série est déjà riche de 3 tomes traduits en français et qu’il y a matière à voir venir… La série a démarré en 2007 et en est à son 13ème tome en VO. Pour les curieux, le 2ème tome s’intitule « Les vraies vampires voient large » et le troisième « les vraies vampires sont chanceuses » et ils ont atterris dans ma PAL.

472 pages, Ed. Ada, Trad. S. Beaume, Sept 2016

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